Pêche en lac de montagne
Convivialité et lâcher-prise :
Aussi électrisante que déstabilisante, aussi magique que rude, la pêche en lac de montagne est une succession d’émotions et une source de bien-être sans comparaison possible.
« Capricieux ce lac » : voici peut-être le terme qui revient le plus souvent quand vous parlez de pêche en lac de montagne… Il est incontestable de dire que les meilleurs moments de la journée sont le matin au lever du jour et le soir avant que la nuit ne tombe, le reste de la journée réduit parfois l’activité à de longues prospections pour quelques touches seulement.
Pourtant, même en l’absence d’activité, de poissons en bordure ou de gobages, qu’est-ce qui fait que la pêche en lac de montagne nous plaise autant … ? Peut-être est-ce dû au fait qu’il n’y a pas que de la pêche justement. On y vient se vider l’esprit, se ressourcer, répondre à un défi physique, ou encore partager des moments entre amis autour d’un feu (là ou c’est autorisé et où l’on trouve du bois mort uniquement) ou à l’abri dans un refuge sous l’œil bienveillant d’un gardien et de ses anecdotes.
Coté techniques de pêche, il n’y a que l’embarras du choix. Pêche à la mouche, au vairon, à la bombette, aux leurres, au buldo, au bouchon pour ne citer qu’ elles… Qu’elle soit sportive autour du lac ou plus relaxante, au posé, tous les styles de pêche y sont possibles. Et pour les plus téméraires, quoi de plus sauvage et authentique que de pêcher un petit torrent en montant ou entre deux lacs ?
Attention toutefois à la condition physique : certains lacs demandent un état de forme correct et il faudra tenir compte au mieux des capacités de chacun pour que cela reste un plaisir. Le territoire pyrénéen étant très riche, beaucoup de lacs restent très accessibles. Je saurai vous proposer un itinéraire adapté et vous suggérer un bivouac avec plus ou moins de confort pour profiter au maximum de l’expérience.
N’a-t-on pas coutume de dire que tout est plus savoureux là-haut ?
Ma pratique de la pêche se veut responsable. Je respecte autant que possible un protocole personnel (pêche sans ardillons, gestion des combats raccourcis, faible exposition des poissons hors de l’eau) qui tend à stresser au minimum les poissons pêchés. Lors de mes stages, séjours et animations, les poissons seront systématiquement remis à l’eau : pratique du « NO-KILL ». Toutefois, il sera possible de garder quelques prises lors d’un bivouac en montagne pour partager un moment de convivialité autour d’un feu.